Pas gai, pas gay. Le jeu du chat et de la souris
Le parcours dura bien une demie heure Après avoir traversé un long village nous arrivions à ce quil était communément appelé le « chalet ». En fait il sagissait dune imposante bâtisse avec sur son pignon un bardage en bois, de chalet, il navait que ceci de commun aux chalets tels que je les imaginais. Jarrivais dans le Jura durant la période des vacances scolaire de Pâques, de ce fait une partie du « chalet » était occupé par des vacanciers privés et un IMP. Je découvrit rapidement quil y avait dautres pensionnaires, jappris que ceux-ci devaient sacquitter de leur pension tous les mois cela devait apparemment poser quelques difficultés à entendre leurs conversations, ils avaient un travail dans une entreprise horlogère en Suisse toute proche . Le premier repas que nous prîmes se déroula dans un réfectoire de taille moyenne. Je ciblais les gens qui mentouraient Celui là cest un vacancier, celui là cest un pensionnaire, celui là cest le patron du chalet, il était avenant avec moi et mon éducateur en fait je me suis aperçu rapidement. que Maurice le gérant du « chalet » ne savait pas qui était laccompagnant de laccompagné. Ce jeu du chat et de la souris nétait pas fait pour me déplaire. Alain mon accompagnant devait repartir de bonne heure le lendemain matin, cest Jean Marc qui le reconduisit à la gare, ils partirent avant que le chalet ne séveille. Ce nest donc quau matin que mon hébergeur su qui était laccompagné. En cette première journée il me fit venir dans son bureau pour faire les présentations, je ne fit pas vraiment des présentations dans les règles. Pour moi moins jen dis mieux je me porte. De toute façon il a été averti de mon pedigree par les Sillages alors à quoi bon. A mon entière surprise le sujet de la pension ne fut pas abordé. Il est vrai que je navais plus demploi. Il fut au cours de cet entretien convenu que je devais participer à la vie du chalet à savoir participer en cuisine et à divers travaux de peinture puisque javais eu une formation dans ce domaine. Là ce ne fut pas la meilleure des nouvelles mais bon je devais sans doute mestimer heureux. Concernant la cuisine au début je napportais que des aides et puis comme mes talents de cuisinier étaient indéniables cest souvent moi qui confectionnais la totalité des repas. Javais aussi pour tâche daller à la fruitière a quelques centaines de mètres du « chalet » pour ramener le lait du petit déjeuner du lendemain. Tant que duraient les vacances le fermier ne trouva rien que de plus normal quun inconnu vienne chercher du lait. Les questions arrivèrent à la fin de celles-ci, jétais encore là, il voulait savoir ce que je faisais encore là et où jhabitais. Les gens aiment bien savoir surtout dans un village.