Pas gai, pas gay. Qu'elle curieuse idée ! ! !
Le moniteur ne aperçu du vol que le lendemain, difficile dans ces conditions de faire des investigations, je ne fus pas inquiété le moins du monde. En fait durant cette dernière colonie de vacances je m'y ennuyais, je vis la fin du séjour arriver sans chagrin. Avant de partir j'avais osé soutenir une décision de la mère Morel elle avait l'intention comme tout les ans de m'envoyer au jardin pour arracher les mauvaises herbes. Je m'étais révolté contre cette décision en invoquant le fait que plutôt que d'aller au jardin j'irais à la pêche. Elle fut certainement interloquée par ma détermination elle ne pu rien ajouter, de retour de colonie de vacances je tint ma promesse, j'allais donc à la pêche. Enfin j'y allais quelques fois. Tout nouveau tout beau je compris rapidement le parti que je pouvais tirer de ma nouvelle liberté. Au début j'allais effectivement à la pêche puis par la suite me lassant de la pêche, mes sorties se transformèrent rapidement en promenade, j'allais rendre visite au grand père ou encore j'allais chez la tante Nisou bien évidemment elle n'était pas chez elle en pleine journée, elle travaillait je découvrit que comme au 36, rue de la Fontaine la clef était sous le paillasson. Mes visites chez la tante Nisou étaient surtout dues à la présence du solex de l'oncle Jean-Paul que j'empruntais pour aller me promener. Une fois je cachais mon vélo avec mon équipement pour la pêche dans le garage à vélo du grand-père tandis que j'allais me promener sur la fête Saint Désiré, ce n'est que quand ma partie de pêche était censée prendre fin que je rentrais à la maison bien évidemment j'étais bredouille. Je n'ai pas le souvenir d'avoir une seule fois ramené du poisson à la maison. J'obtint cette année à ma grande surprise l'autorisation de me rendre aux feux d'artifices de la Saint Désiré, je veillais à ne pas perdre de temps sur le chemin du retour, pour éventuellement obtenir une autre autorisation de sortie si une autre occasion se présentait. Il m'arriva en début d'automne de cette année là quelque chose de curieux, je venais de rentrer un panier de bois à la maison, nous nous chauffions ainsi. Alors que je reportais dans la remise à bois le panier je fus saisi par une petite démangeaison dans mon slip sans faire autre cas, je me grattais au travers de mon short, le problème fut que le fait de me gratter n'apaisa pas cette démangeaison qui avait plutôt tendance à augmenter. Je m'arrêtais aux toilettes qui étaient dehors, je baissais mon short pour voir ce qui pouvait bien être l'origine de cette démangeaison. Je ne détectais rien d'anormal et me grattais de plus belle la démangeaison étant toujours aussi tenace. Plus je me grattais plus j'avais envi de me gratter. D'un seul coup je fut terrorisé, en me rendant compte que mon testicule gauche prenait un volume anormal, cela ne me faisait pas spécialement mal mais j'avais toujours cette démangeaison latente. Je résistais le plus que je pouvais pour ne pas me gratter, je pus constater au bout d'un certain temps que mon testicule avait cessé d'augmenter de volume heureusement tout de même, mais la démangeaison était toujours là un peu moins prenante de jours en jours jusqu'à complètement disparaître, ce qui me faisait le plus peur c'était la taille de ma bourse gauche qui obstinément gardait le même volume. A la maison je tus ce qu'il venait de m'arriver, je savais que le père Morel avait été atteint du même mal et qu'il avait du se faire opérer, cette perspective m'effraya et me fis garder le silence. La rentrée fut vite là, j'avais beaucoup d'appréhension car je rentrais en lycée technique, j'allais y apprendre la peinture en bâtiment, ce choix ne fut pas des plus judicieux. Je prenais le train chaque jour pour me rendre à Melun et de la gare un car faisait matin et soir la navette du lycée à la gare, pour autant que le train n'aille pas de retard dans lequel cas le parcours se faisait à pied avec un bon de retard de la S.N.C.F. Il n'était pas question pour moi de m'améliorer en quoi que se soit, j'étais toujours chez les Morel donc en révolution permanente. Cette année scolaire commença encore et toujours par l'école buissonnière de plus, j'avais un nouveau champs d'action dans les rues de M.... où je risquais encore moins d'y faire des rencontres indésirables. L'enseignement que je recevais était des plus ennuyeux et ne m'intéressait guère, d'autant plus que l'enseignement général reprenait pour moi un niveau normal, j'étais complètement distancé, ce qui me prouva que l'année scolaire précédente, j'avais travaillé à un niveau très inférieur dans la classe des "ânes". Je fis plus grave comme bêtise, toujours dans le cadre des écoles buissonnières depuis que la tante Nisou s'était mariée, elle habitait à mi chemin entre la gare et chez moi, je savais que la clef était sous le paillasson, j'allais donc plusieurs fois me réfugier chez la tante Nisou au lieu de prendre le train et de me rendre au lycée. Bien sur il n'y avait personne l'oncle Bertrand et la tante Nisou étant à leur travail mais cela ne faisait rien j'étais bien. j'étais dans un autre univers que celui de l'école ou encore pire celui des Morel. Connaissant maintenant la valeur de mon personnage être seul était synonyme de bêtises hé! bien vous avez raison. Je qualifierais les bêtises que je fis d'innommables dans cette "biographie" c'est un peu pompeux biographie mais c'est ainsi. J'ai donc décidé de jouer carte sur table alors pas de faux fuyants que la honte me tombe dessus. Pour commencer j'entrepris une fouille en règle de tout l'appartement, tiroirs placards armoires tout y passa, je fumais quelques cigarettes du tonton des Craven, elles n'étaient pas spécialement bonnes mais ça faisait de la fumée et c'était interdit donc c'était bon voir meilleur que meilleur. Le fruit de ma fouille je ne le trouvais que dans l'armoire de la chambre sous la forme d'une boîte ou plutôt un genre d'écrin qui contenait de l'argent beaucoup d'argent en tout cas à mes yeux ça me paraissais énorme. Je pense que j'avais du les compter il devait y avoir autour des trois ou quatre mille francs. Absolument sans vergogne je pris cent francs, je serais bien incapable de dire ce que j'en fis. J'avais immaginé ensuite que je pourrais me mettre davantage à l'aise et que de toute façon j'avais toute la journée devant moi. Je me mettais tout nu et évoluais ainsi dans l'appartement. J'avais trouvé qu'il serait amusant de me raser les poils du sexe, bizarre comme idée non ? Pourtant c'est ce que je fis, j'utilisais pour ce faire les affaires de rasage de l'oncle Bernard. Je nettoyais très soigneusement son matériel de rasage de façon à ce qu'il ne puisse rien se douter. Je terminais mon petit jeu maintenant que j'étais rasé en me masturbant devant la glace de l'armoire de la chambre. Le soir venu, je rentrais chez les Morel comme si de rien n'était les cents francs soigneusement cachés.