Pas gai, pas gay. le journal de Mickey.
Quelques mois plus tard ce fut au tour de Maryse de partir, sa mère étant venu la chercher, elle ne pouvais plus payer la pension. Le départ de Maryse fut pour moi vécu comme un soulagement, elle était du genre chipie et racontait à la mère Morel mes exploits tant à l'école que ceux que je faisais dans la rue sur le chemin de l'école ou de la maison par exemple tirer les sonettes des maisons.
Il ne restait plus qu'après une année de présence chez les Morel que Michel et moi. Avec lui, les choses n'allaient pas toutes seules entre lui et moi s'entend, Michel était là depuis longtemps il avait quelques prérogatives, lui travaillait bien à l'école, lui ne fouillait pas les poches de ses camarades à l'école, lui ne volait pas dans le porte monnaie familial etc etc... Il avait le don de me mettre les nerfs à vif, le samedi lorsque la grand-mère me raccompagnait avec la tante Nisou de l'école dès qu'elles avaient tournées les talons pour s'en retourner chez elles, Michel se précipitait sur le journal illustré que la grand-mère m'achetait pour le lire avant moi. Enfin c'était un modèle du genre. Particulièrement irrité par l'histoire de l'illustré, je demandais à la grand-mère de ne plus l'amener le samedi, je le lisais le dimanche après la messe l'ors de ma visite hebdomadaire, ce n'est seulement que le soir après l'avoir lu que je le ramenais chez la mère Morel NON MAIS DES FOIS.